Luang Prabang Hongsa deuxième partie!

Nous nous précipitons avec nos pierres pour les mettre sous les roues du camion histoire qu'il ne glisse pas trop. Il est tout monté à plus de la moitié de la pente, ça serait dommage de toute recommencer...

Il fait nuit noire, Raph et moi on commence à être désespérés!!!

On parlemente avec Yanick qui pense que si on décharge le camion un peu, on pourrait essayer de tirer avec la Jeep pour arriver a grimper le reste de la pente... On est dubitatifs quant aux possibilités de la Jeep qui avait déjà du mal à se porter toute seule... A force de persuasion, Yannick arrive a nous faire décharger une partie du camion, et je vous assure que monter dans un camion quand on sait qu'il a pas de frein à main et que on est sur une jolie pente, ehh ben... on fait pas les fiers! Moi j'étais morte de trouille que les pierres laissent le camion partir en arrière avec moi dedans!!!!

Bref, on vide environ la moitié de la cargaison et Raph part chercher la Jeep pour essayer de treuiller en marche arrière le camion. On se rend bien compte que si la pente est trop grosse pour la Jeep, nous n'y arriverons jamais et que sans corde assez grande on ne peux pas prendre cette distance nécessaire....

On est tous fatigué, Yannick supporte notre désespoir et notre mauvaise humeur avec un optimisme hors du commun. On pense aussi qu'il y a deux autres personnes qui venaient par bateau avec un frigo, un congel et des boites de ravitaillements et qu'ils nous attendent... On fini par décider que Raphaël, Sonexai et moi allons partir pour Hongsa avec la Jeep et tout ce qu'on pourra mettre dedans, alors que Yannick et Say Noy passerons une nuit sous les étoiles avec la seule couverture que nous ayons, et la tente qui servira pour le stand (la toile bleue sur les photos).

Yannick me donne le numéro de Gilles qui est organisateur d'Elephantasia pour que je l'appelle dès que j'ai du réseau des fois qu'il puisse envoyer quelqu'un pour les dépanner de suite. Après plusieurs kilomètres d'une route qui ne s'améliore pas vraiment et dont les pentes continuent à faire peur, j'arrive à l'atteindre et m'excuse de l'heure tardive du coup de téléphone, lui explique la situation et lui demande si il y a quelqu'un qui a cette heure peut faire quelque chose. Évidemment non, tout le monde dors, il y a bien que l'équipe de mise en place du festival et nous qui sommes éveiller par la force des choses... Il prévient l'hôtel que nous avions réservé que nous allons arriver bientôt.

On arrive enfin a Hongsa, on se perd un peu, je redérange Gilles pour lui demander la direction du lodge qu'on fini par trouver. On est alors les seuls chanceux à pouvoir prendre une douche et à dormir dans de bons lits.

(suite au prochain épisode)