Les secours du matin

Après s'être endormis vers les 1h du mat' (juste après notre formidable douche!), le réveil a sonné à 7h pour qu'on organise les secours. Le but étant de trouver soit quelqu'un pour tirer Yannick et Say Noy et les faire redémarrer, soit une batterie neuve.

On est allés décharger notre voiture après un bon petit dèj, et j'ai à nouveau dérangé Gilles (le pauvre...) pour lui demander ce que je pouvais faire. Il m'a donné 2 numéros de tel avec des persones ayant une voiture assez puissante pour les aider. Nous sommes retournés à l'hotel pour voir si la batterie que j'avais demandée au manager était là. Bien sur que non! On a finalement décider que Sonexai irait avec le gars en voiture chercher une batterie puis secourir Yannick pendant que Raph et moi on allait secourir nos deux pauvres gars qui nous attendaient depuis un jour sur la plage de Thatsuang, l'arrivée par bateau.

Gilles (le notre cette fois-ci) m'appelle pour me dire qu'il part bientot avec Bouaphan par bateau et qu'ils devraient arriver vers les 16h, donc si on peux envoyer quelqu'un. Je lui répond qu'on fera notre possible.

Le chemin allant a Thatsuang est de toute beauté et la route est un peu moins mauvaise (on évite les monstrueuses descentes et montées). A l'arrivée au débarcadère, Xang me retrouve alors que je cherche où ils sont (je ne le reconnais même pas, je bosse pas beaucoup avec lui!!!) et me montre le pauvre Sithon assis sur une montagne de carton. Le nombres de cartons est impressionnant et s'ajoute au Frigo et au Congel qu'il va falloir transporter.

La seule solution est de louer une de ces camionnettes qu'empruntent tous les touristes, pour y charger le tout. On trouve donc quelqu'un qui nous prend la cargaison, on paye une petite armada de gars pour qu'ils nous montent toutes les marchandises dans le camion (on maudit tous les cartons "superflus" style les pots de confitures pour la vente....) et on apprend que Xang et Sithon ont dormi sur la plage, qu'ils n'ont pas mangé grand chose, qu'ils ont eu bien froid et qu'ils se sont fait bouffer par les moustiques!!!!! Notre voyage à Hongsa on s'en rappellera!!!!

On finit par prendre la route, j'essaie d'atteindre yannick dès que j'ai du réseau mais sans succès ce qui fait que je suis un peu stress. Pas de réseau veut dire qu'il n'est pas encore à Hongsa!!!!!!!

On arrive enfin au stand pour voir, avec soulagement, que Yannick est bien là et que c'est juste la batterie du téléphone qui est à plat! Tout le monde commence à mettre le stand en place: le frigo, le congel, les 10aines de boites de toutes sortes comportant le café, le thé, tout les produits non frais.

On part tous aller prendre une bonne douche (que certains ont plus mérité que d'autre!!!) et manger un bout. Il est déjà 15h et il faudrait partir pour aller chercher Gilles mais on a pas encore eu nos plats. On décide qu'ils prendront une camionnette comme tout le monde parce que nous on a encore de quoi faire pour amménager le stand, et éventuellement se reposer!

Gilles et Bouaphan arriveront avec près de une heure de retard sur l'horaires prévu (on commençait à s'inquiéter!!!) avec tous les légumes, la viande congelée, les milles baguettes de pain!

Ca y est on est fin prêts! On allume le gaz et on démarre les grillades pour notre propre conso avec quelques amis de Gilles et Yannick!

Les deux jours de festival se passeront très bien, nous sommes un peu excentrés mais les activités du matin se passent devant nous, donc les falangs en profitent pour avoir des croissants chauds (oui Madame!) et du bon café, avec des confitures faites maison super bonnes, de la baguette, enfin bref, ils sont servis comme des rois!!!!

Y en a toujours qui arrivent à se plaindre mais dans l'ensemble la majeure partie des clients comprennent la chance quils ont d'avoir un steack haché aux oignons avec de la salade du jardin dans un endroit pareil! (Surtout ceux qui sont passés par la route!!!)

Notre débit est relativement bon, tout le monde bosse dur, on fait un tournus de pause dans l'aprèm histoire de faire un petit somme de 30 min.

Je vous raconte la prochaine fois notre retour, qui est aussi caucasse que notre venue!