last but not least

Après avoir fait 2 jours de festival, on a pas vu grand chose des fetes mais on s'est super bien amusé même si c'était pas de tout repos et que tout le monde (à part peut être Yannick qui en demande toujours plus) était bien content de plier baggages...

Enfin quand je dis bien contents.... Bref. Le soir avant notre départ nous avons mangé dans la famille qui hébergeait une partie de notre staff pendant le sjour. Et forcément quand on a des invités, on sort la gnôle... C'est la que vous pouvez aperçevoir une Wendy complètement hilare qui a essayé de refuser une grande partie des verres qui lui ont été proposés, mais c'est tout de même pas très poli d'être complètement contre l'alcool!!! On a passé une excellente soirée, goûté à une espèce de galette de riz frite en dessert qui était excellente avec un flan de riz aussi, très bon, tout le monde s'est bien fendu la poire de me voir dans cet état et Yannick et moi avons achetés des tissus moi pour une jupe, et lui pour un éventuel prochain décor de restau.

On avait essayé de refourguer tout ce qu'on pouvait sur place de nos marchandises, mais il nous restait une partie de la viande, le frigo et le congel, ainsi qu'une bonne partie des boissons. Le Lodge où on était nous a racheté le frigo et on est reparti avec le congel (plein) et nos boissons.

Le matin de notre départ nous avons donc envoyer deux personnes par bateau pour accompagner les boissons qui restaient et nous on embarque le plus de choses possibles dans le Porter dont le congel.

On part chercher de l'essence et hop! nous voilà partis: il est 9h30.

Au bout d'une demie heure de trajet, le Porter s'arrête à l'ombre d'un arbre: la voiture chauffe trop, il y a un problème avec le radiateur. Effectivement, quand on regarde de plus près, il n'y a plus d'eau dans le radiateur et la durite d'eau eset sortie de son conduit, la vapeur s'échappe en siflant. On attend donc un bon moment (environ 20 min) et Yannick essaye d'ouvrir le bouchon du radiateur... qui explose en l'air vu la pression qu'il y avait encore dans le radiateur... On est content que Yannick n'avait pas la tête la dessus!!!!!!!! Donc on attend encore un peu.. Et on commence a remettre de l'eau en priant que ca ne ressorte pas par dessous. Aucun problème ça à l'air de fonctionner!!!!

On finit par repartir. Quelques minutes plus tard, le Porter peine pour monter une première gorsse côte. Il patine à nouveau et Yaniick dit qu'il ne sent plus de puissance dans ses vitesses. On essaye un peu de pousser et on le fait redescendre pour prendre de l'élan et là......... CATASTROPHE.... La boite de vitesse ne répond plus.... MAIS QU'EST CE QU'ON A FAIT POUR MéRITER CA!!!!!!!

Bon bon....

Donc Raphaël, Bouaphan et moi dans notre Jeep, on retourne sur nos pas pour aller chercher un garagiste à Hongsa! On fait la moitié du chemin quand lors d'un changement en 4 roues motrices Raphaël perd également tout contrôle de la boite de vitesse! C'EST PAS POSSIIIIBBBLLLLEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

On s'énerve pas.... Raph essaye de voir si il peut faire quelque chose, réemboite une pièce, et moi je regarde si je peux passer les vitesses. Comme je ne ressent aucune resistance, je lui dit que rien n'a changé.

On envoie donc Bouaphan (le seul qui parle Lao), à pieds, pour nous chercher quelqu'un. Il lui reste tout de même 8 kilomètres à parcourir... Je lui promet de lui envoyer la première voiture qui se présente. Celle-ci aura la bonne idée de se présenter après seulement 2 ou 3 min. J'arrête la voiture et essaye de lui faire comprendre de mon lao sommaire qu'on a quelqu'un a pied, est ce qu'ils peuvent le prendre en passant! Ils repartent et moi je prie qu'ils aient compris!!!

On a attendu près de trois heures. Ne le voyant toujours pas revenir on a décider d'essayer de passer le col pour trouver du réseau. J'ai beaucoup de chance de trouver effectivement le réseau, j'ai appelé le restaurant à Luang Prabang pour avoir le numéro de Bouaphan, et j'ai essayé d'appeler bouaphan. Juste à ce moment, il arrivait en voiture avec le mécano!

Youpi! et aussi de quoi manger, ça tombait bien Raph était mort de faim et moi je crachais pas sur le riz non plus! Bref, il regarde notre voiture, ne trouve rien de spécial et nous demande de la redémarrer et d'essayer et OH MIRACLE ça fonctionne! Donc en fait Raph avait bien dû remettre ce qui était déboité et moi j'ai pas su lui dire que c'était bon et aucun de nous deux n'avons réessayé de redémarrer.... On part tous pour aller sauver (encore) Yannick. L'opération va tout de même durer 4 heures où on va apprendre à démonter un embrayage, tailler du bambou histoire de pouvoir tout remettre en face des trous sans trop de problème, et a tout remonter... Un vrai cours de mécanique! On repart de nouveau de nuit! Décidément il est dit que nous ne verrons pas le paysage de jour! Il parait pourtant qu'il est très beau!

On croise des feux de brûlis qui détruise une bonne partie des forêts; c'est beau de loin mais effrayant.

Le coffre de la Jeep qu'on ne pouvait pas ouvrir a décidé de s'ouvrir en plein milieu du chemin. Je suis donc descendue pour le refermer après avoir replacé les bouteilles de schweppes qui sont tombées partout dans le coffre.

On arrivera à Sayaboury vers 23h. On est de nouveau de nouveau assez contents de la perspective d'une bonne douche. On commence à sortir les sacs du coffre. Je réalise avec horreur que la valise de Yannick qu'on avait mis dans le coffre n'est pas là... Bouaphan me dit aussi qu'il ne trouve pas son sac........ ARRRGGGHHHHH. Ils sont donc tombé lors de l'ouverture du coffre et je n'ai pas chercher à regarder en arrière si on avait perdu quelque chose.

Yannick avait son pc portable dedans, ainsi que ses habits de rechange, et Bouaphan tous ses habits. Je me confond en escuses, ils me disent que j'y suis pas pour grand chose....

On se lave, on va trouver de quoi manger un peu et on va se coucher... Le lendemain, on passe à la radio de Sayaboury pour lancer un appel d'objets perdus, et on met aussi un mot au niveau de la station de bus. Le dernier bout du voyage se passera presque sans heurt. Juste notre Jeep qui aura un problème avec le ventilo qui frotte sur son entourage qu'on va finir par arracher, parce que on a pas trop d'autre solutions.

On est pas mécontents d'arriver à Luang Prabang même si ce n'est pas dans de très bonne conditions: Vangoun (que Gilles à décider de prendre en charge il y a quelques années) a perdu sa petite amie qui s'est suicidée. Le jour de notre arrivée est celui de ses funérailles.

Voilà, fin de notre récit. Il se termine plutôt mal somme toute... Mais on a tout de même de bons souvenirs de notre voyage. Et quand je suis arrivée on m'a trouvée toute mince!!!!